Célia Leturque

accompagnée par

Jean Antoine Fina
Célia Leturque

Célia décide en 2016 de changer de projet professionnel, « j’ai commencé par travailler dans une grande entreprise, mais je ne voulais pas faire carrière dans ce type d’espace mais plutôt travailler dans le domaine de l’économie sociale et solidaire ». C’est une des raisons de son implication dans la Pépinière mais pas la seule : « ma mère est cambodgienne, mon père français, j’ai les deux cultures. Quand on se rend sur place, c’est très facile de voir que les enfants n’ont pas beaucoup de droits. » Comment es-tu venue vers la Pépinière ? « Une amie m’en a parlé, je suis allée à un temps d’information, et le fait de voir que tout un processus d’accompagnement était mis en place, ça m’a plu ».

Jean Antoine Fina

Éducateur de formation, il a travaillé plus de trente ans pour une structure accompagnant des personnes atteintes de handicap. Cet envie d’aider « l’autre », il a voulu la prolonger, mais pas n’importe comment : « on peut aller vers les autres mais pas forcément tout azimut. Pas de la charité. Ne pas dire voilà c’est comme ça qu’il faut faire ou faire à la place de ». Sa réflexion est tout aussi poussée sur le rôle du tuteur : « Je dirais que le rôle de tuteur c’est de s’adapter au Pépin. Il y a toujours une question d’adaptation. Je m’adapte à sa personne, à sa façon de penser et je vois en quoi je peux être utile. »