En immersion avec les sans-terres brésiliens

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« Découvrir le Mouvement des sans terre au Brésil, le plus grand mouvement paysan d’Amérique latine, et ramener son savoir-faire agricole en France. »

LE PROJET EN UN COUP D'ŒIL

Voici le projet de Ambre Sorgato, Victor Denervaud et Vivien Bourgeon, 3 étudiants en agronomie : 3 mois en immersion complète au sein du Mouvement des Sans-Terre, à la rencontre des acteurs, dans les « campements » du MST sur les terres qu’il occupe, dans les coopératives et dans les écoles d’agroécologie. Ils ont été sur place pour comprendre comment un mouvement national tel que le MST défend les intérêts des paysans et une agriculture durable. Leur projet a été de proposer des passerelles de connaissances entre les différentes coopératives et les différentes régions qu’ils ont visitées. Au total 4 étapes au programme de ce "tour de l’agroécologie" dans 3 états du Brésil (Sao Paulo, Bahia et Parana) pour découvrir une autre (agri)culture.

En vidéo

LES PROTAGONISTES

 Ambre Sorgato, Victor Denervaud, Vivien Bourgeon
Ambre Sorgato, Victor Denervaud, Vivien Bourgeon

Ambre, Victor et Vivien sont de futurs agronomes. Leur investissement associatif au sein d’Ingénieurs Sans Frontières Bordeaux (ISF Bordeaux) les a conduits en 2016 à travailler avec la licence professionnelle « Chargé de projet en solidarité internationale et développement durable » de l’Université de Bordeaux Montaigne. Une des personnes ressources au sein de cette licence est Jean Luc Pelletier, membre de Frères des Hommes, grand connaisseur du Brésil et…futur tuteur de Victor, Ambre et Vivien. Très intéressés par la thématique de l’accaparement des terres, ils montent un projet pour découvrir le Mouvement des sans terre au Brésil, le plus grand mouvement paysan d’Amérique latine, et ramener son savoir-faire agricole en France.

Jean-Luc Pelletier
Jean-Luc Pelletier

Géologue et hydrologue de formation, Jean Luc part à la fin de sa formation en RDC comme coopérant. Assez vite, il se rend compte de la réalité des actions des compagnies minières sur place, "ces industriels ne faisaient qu’exploiter les ressources du Congo". Il est envoyé ensuite en Tunisie puis au Brésil. Il revient ensuite en France et intègre différentes équipes locales de Frères des Hommes, notamment à Nantes et Bordeaux. "La pépinière s’est un peu construite à partir des expériences que j’ai eues à Nantes et à Bordeaux". Il est depuis membre de l’équipe de Bordeaux.

 Mouvement des sans-terre (MST)
Mouvement des sans-terre (MST)

Le Mouvement des sans-terre (MST) est une organisation paysanne née au Brésil au début des années 1980, et il est aujourd’hui l’un des plus importants mouvements sociaux d’Amérique Latine. Il prend racine dans les occupations de terres qui se développent de manière isolée dans l’état du Rio Grande do Sul à la fin des années 1970 (1979-1983).Ces luttes, menées par des ligues paysannes, s’organisent peu à peu sous l’impulsion de syndicats ruraux, de l’Eglise, et plus particulièrement de la Commission pastorale de la terre. La dimension nationale du mouvement et sa résistance aux formes multiples de répression en ont fait un interlocuteur incontournable. Le MST lutte pour une redistribution équitable de la terre par le biais d’une réforme agraire, afin de permettre aux paysans d’accéder à cette ressource qui, au Brésil, est particulièrement concentrée dans les mains de l’élite. La vision que le MST a de la réforme agraire ne se réduit pas à la seule distribution de terres, mais inclut l’ensemble des conditions nécessaires au maintien et au développement d’une agriculture paysanne familiale capable de répondre aux besoins du pays à la fois en termes alimentaires, d’emploi et de développement rural durable.

+ d'infos

Contexte

Le Mouvement des paysans ruraux Sans-Terre (MST) est une organisation populaire brésilienne créée en 1984, à la fin de la dictature militaire. Le MST milite pour l’accès à la terre des paysans brésiliens. C’est un mouvement organisé au niveau national présent dans les 23 états qui se réclame d’une longue filiation de lutte pour la terre prenant racine dans le passé colonial du Brésil. Le MST est un acteur de premier plan en ce qui concerne l’indépendance des paysans puisqu’il est devenu un producteur de semences important en Amérique Latine et a développé son propre système éducatif : 200 000 jeunes scolarisés dans 2 000 écoles, indépendantes de l’Etat.

Les activités

Le but du projet était de recenser les activités en agroécologie du MST qui, plus qu’une technique agricole, est un véritable mode de vie pour le mouvement. Une fois recensées, ces activités étaient partagées entre les différentes coopératives ou écoles du MST.

Bénéficiaires

Les membres des différentes infrastructures du MST (campements, coopératives, écoles).

Le budget

14 296 € dont 3 500 € par le biais de la Pépinière.