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En grandissant dans un milieu familial investi dans le monde associatif et en allant à la rencontre de nombreuses cultures en voyageant, Ilan Karsenti a très tôt ressentit le besoin de s’investir dans la solidarité internationale : « ces expériences m’ont donné envie de me pencher sur comment améliorer la vie des communautés locales selon leur conception, et non comment nous le percevons en Occident ». Valorisant l’ouverture d’esprit et animé par l’envie de découvrir d’autres cultures, Ilan considère l’engagement solidaire comme une façon de se découvrir soi-même. Il intègre la Pépinière en 2018 avec comme but de réaliser un projet au Sénégal avec l’organisation AJE (Association Jeunesse Environnement).
Pour Amel Yousnadj, qui a grandi en Algérie et vit en France depuis 6 ans, l’interaction entre les cultures fait partie intégrante de sa conception de la solidarité internationale : « c’est la contribution qui est au centre de la solidarité internationale. Les populations locales connaissent leur pays et notre rôle est d’agir à travers eux ». Convaincue par l’approche adoptée par la Pépinière, elle l’a rejoint en Mars 2018 en tant que tutrice dans l’équipe de Paris. Récemment arrivé à la Pépinière de la Solidarité Internationale, Amine Rabehi n’en est pas pour autant à son premier engagement citoyen, que ce soit en Algérie, son pays d’origine, ou bien en France, où il vit depuis 5 ans. Souhaitant désormais se consacrer à la solidarité internationale « afin de se confronter à des problématiques différentes », il intègre la Pépinière en tant que tuteur.