Contexte :
Au Brésil, la concentration de la terre est l’une des plus fortes au monde. Moins de 2% des propriétés occupent la moitié de l’espace rural, alors que l’agriculture familiale produit la plus grande partie des aliments consommés sur le marché intérieur et emploie la grande majorité de la main d’œuvre agricole. Le Brésil pratique depuis la période coloniale une agriculture industrielle, tournée vers l’exportation. Les politiques gouvernementales soutiennent prioritairement les grands propriétaires terriens à travers des aides financières importantes. Cette modernisation de l’agriculture a certes permis d’augmenter la production nationale mais a aussi engendré des conséquences néfastes sur le plan environnemental (déforestation, appauvrissement des sols) et social (accaparement des terres par les agroindustriels).
Activités :
Des dizaines d’acteurs agricoles ont été rencontrés par Maud, Clémence et Pauline : agriculteurs forestiers, la maison familiale rurale de Santarem, la commission pastorale de Tucuma, le Mouvement des Sans Terres à Bélem ou encore le groupement de producteurs de Sataré Mawé à Parintins. Pour chaque acteur, une même collecte d’informations pour ensuite confronter les données récoltées, recenser les freins et des moteurs du développement de l’agroforesterie et les actions conduites.
Bénéficiaires :
Les exploitants rencontrés (installés en agroforesterie ou non), les associations locales, les organismes institutionnels et acteurs de la filière agroforestière.
Budget :
10 370 € dont 3 000 € par le biais de la Pépinière.