Qu’est-ce qu’on sème à Méckhé ?

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« Semer une envie d’échanger, d’apprendre et de partager un projet. »

LE PROJET EN UN COUP D'ŒIL

Le projet de Clémence et Marine est un projet de lien, de partage d’une technique agricole et d’un mode de vie : l’agroécologie. Elles sont parties à Méckhé (prononcer Méré, à trois heures de voiture à l’Est de Dakar) auprès de l’UGPM, (Union des Groupements Paysans de Meckhé). Ce « lien agroécologique », elles l’ont créé en se rendant dans plusieurs villages que l’UGPM accompagne pour témoigner de la vie des paysans et montrer leurs techniques.

En vidéo

LES PROTAGONISTES

 Marine Bré-Garnier, Clémence Morin
Marine Bré-Garnier, Clémence Morin

Marine et Clémence se rencontrent à l’université à Paris où elles étudient la géographie. C’est une passion commune pour cette discipline qui les unit, car elles ont « la même vision et le même enthousiasme. » Pour elles, la Pépinière, c’était le déclencheur qui leur a fait dire : « c’est possible de monter un projet qui n’aille pas que dans un seul sens ». En septembre 2016, elles deviennent Pépins. L’agriculture paysanne et la gestion des espaces agricoles sont deux thématiques qu’elles estiment primordiales car « l’échelle locale est extrêmement importante et l’agriculture paysanne est en capabilité de nourrir le monde. »

Solène Isola
Solène Isola

Solène travaille pour SOS Méditerranée comme chargée de financements. En novembre 2015, elle décide de s’impliquer en tant que bénévole dans la Pépinière. Tout au long de ses études à Grenoble, sa définition de solidarité internationale évolue beaucoup, elle est maintenant convaincue qu’ « il faut travailler avec un partenaire sur place et faire en fonction des besoins qui existent ». La Pépinière c’est pour elle un moyen de mettre son expérience au service des pépins et « les soutenir quand la foi leur fait défaut ».

 Union des Groupements Paysans de Meckhé
Union des Groupements Paysans de Meckhé

Au Sénégal, le milieu rural connaît des difficultés importantes depuis la libéralisation de l’agriculture dans le pays. Problèmes de débouchés, cultures d’exportations, endettement, épuisement des sols, tous ces facteurs aggravent l’exode rural et la dégradation des conditions de vie dans les campagnes. Depuis 1985, l’UGPM a la volonté, dans la zone de Meckhé (région de Thiès), d’aider les familles à développer leurs exploitations agricoles à travers des pratiques agro-écologiques durables mais aussi en diversifiant leurs sources de revenus. Attaché aux valeurs de l’agriculture paysanne, l’UGPM essaye ainsi de promouvoir le retour au local, la protection de l’environnement et la solidarité en luttant pour que le paysan puisse acquérir une véritable viabilité économique et sociale.

+ d'infos

Contexte :

Au Sénégal : 46,7 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Ce taux est encore plus fort en zone rurale où 2 personnes sur 3 vivent dans la pauvreté. La sécurité alimentaire dans la zone d’action de l’UGPM (zone du Cayor) touche 33% de la population locale. Les activités de l’UGPM s’ancrent dans un contexte de dévalorisation croissante du métier de paysan. Depuis les années 1980, l’Etat sénégalais s’est peu à peu retiré du monde paysan. Les migrations vers les villes, notamment des jeunes, sont importantes et le métier de paysan souffre d’une image de moins en moins favorable dans la société sénégalaise.

Activités :

C’est par le biais de la vidéo que Clémence et Marine ont construit ce lien entre les villages accompagnés par l’UGPM. Dans chacun d’entre eux, elles captaient les techniques agricoles pour les montrer en public dans un village avoisinant, en lien avec les animateurs de l’Union. Au-delà de ce travail de communication elles ont aussi contribué à créer un fonds destiné à financer l’achat de plants d’arbres fruitiers ou d’animaux pour compléter les ressources des paysans et leur permettre de fabriquer leur propre compost.

Bénéficiaires :

Les villages accompagnés par l’UGPM

Budget :

4 539€ dont 2 200 € par le biais de la Pépinière